La création


Régie selon les dispositions de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association, L’Association pour l’Action Préventive et l’Insertion de la Jeunesse est créée en 1986 à l’initiative du Docteur Jean CHALOPIN. Jean Chalopin, maire de Chemillé et vice-président du Conseil Général de Maine et Loire en charge de l’Action Sociale a créé plusieurs associations dans le champ de l’action sociale (handicap, jeunesse, insertion) dans lesquelles il a milité et apporté ses convictions, son énergie et ses grandes compétences, au-delà de son engagement politique, jusqu’à la fin de sa vie.

L’AAPIJ a été créée, au moment de la mise en œuvre des lois de décentralisation donnant aux Conseils Généraux la compétence dans le domaine social, pour appuyer la politique sociale de la collectivité et faciliter son action sur le terrain en accueillant des jeunes confiés à l’ASE.

Son objet, défini dans l’article 2 des statuts, était alors « d’élaborer et de conduire des projets visant une meilleure intégration des enfants et des jeunes résidant sur le département ».

L'évolution

Depuis cette création, elle développe des initiatives qui toutes s’inscrivent dans le cadre des missions et responsabilités attribuées au département par les lois relatives à la décentralisation. Œuvrant dans le champ de l’action sociale, l’AAPIJ intervient au départ dans 2 domaines : la prévention et la protection de l’enfance auquel s’ajoute rapidement le domaine de l’insertion. En 2015 elle prend le nom de « APIJ Prévention Insertion ».

L’association a connu un développement de ses activités l’amenant à gérer deux établissements, la MECS (Maison d’Enfant à Caractère Social) Cassiopée reprise en 2002 et le réseau de structures d’accueil AIJ (Anjou Insertion Jeunes), créé depuis 1990 et déployé. Les activités générales ont continué à se développer en parallèle, ainsi que l’entreprise d’insertion par l’activité économique SP2V, filiale de l’association.

Créée en 1990, AIJ est la poursuite dans le cadre associatif, d’une expérience menée par la DISS de Maine-et-Loire depuis plusieurs années. À l’époque, confrontée à une pénurie importante en matière de lieux d’accueil pour des jeunes âgés de 16 à 21 ans relevant de l’ASE, le Conseil Général a agréé, sous un statut d’assistant maternel, 4 familles d’accueil dites spécialisées.

Ce statut, se révélant mal adapté au regard des prestations fournies par les couples et le fonctionnement difficile à inscrire dans le cadre d’une comptabilité publique, a conduit le département à confier l’administration de ces accueils spécialisés  à une association dont le caractère de droit privé convenait mieux à la gestion de ce mode d’accueil.

Le choix s’est alors porté sur l’APIJ prévention insertion, créée depuis 1986 pour mener des activités collectives de prévention.

Autorisée en juin 1990 après avis de la Commission Régionale des Institutions Sociales et Médico-Sociales (CRISMS)  à créer 25 places d’hébergement pour accueillir 25 « adolescents et jeunes adultes des deux sexes, âgés de 16 à 21 ans qui nécessitent une prise en charge éducative et professionnelle au sein d’une structure légère », avec pour objectif de leur offrir « tous les atouts nécessaires à une intégration dans la vie active », l’association crée Anjou Insertion Jeunes pour gérer ces accueils et se voit habilitée à recevoir des jeunes relevant de l’Aide Sociale à l’Enfance.

AIJ occupe dès son origine une place particulière au sein des différents modes d’accueil et d’hébergement destinés aux jeunes relevant de l’Aide Sociale à l’Enfance en Maine-et-Loire. Les  places d’accueil sont réparties en différentes unités  d’accueil d’une capacité maximale de 6 places chacune. Chaque unité est sous la responsabilité d’un couple de permanents éducatifs. Les jeunes hébergés dans l’environnement proche du couple trouvent auprès de celui-ci un accompagnement et une prise en charge éducative globale. Ce mode d’accueil par ses caractéristiques correspond à la définition que donne la circulaire du 27 janvier 1983 de la structure non traditionnelle :

  • Dimension réduite favorisant la communication entre adultes et jeunes,
  • Accueil de jeunes présentant des difficultés diverses,
  • Recherche d’une insertion sociale (et économique).

Anjou Insertion Jeunes va ensuite connaître un développement au cours des années suivantes :

  1. Arrêté « d’extension non importante » pris par le département, le 30 décembre 1999 portant la capacité d’AIJ à 32 places,
  2. A la demande du Conseil Général de Maine-et-Loire en décembre 2000 et après avis du Commission Régionale de l’Organisation Sanitaire et Sociale (CROSS) , la capacité est portée à 40 places et l’âge d’accueil est abaissé à 13 ans,
  3. En septembre 2002, conséquence de la mise en œuvre du premier schéma départemental enfance famille et après avis favorable du CROSS, un dernier arrêté d’habilitation étend la capacité d’accueil totale à 64 places, et modifie l’âge d’admission en le portant à 6 ans. AIJ est  alors autorisé à ouvrir 4 nouvelles structures. Cette extension de capacité sera mise en œuvre progressivement jusqu’en 2012, année où la capacité installée d’AIJ rejoint son habilitation de 64 places.

Aujourd’hui nous avons 14 lieux de vie pour 83 jeunes accueillis. 

La Maison d’Enfants à Caractère Social (MECS) « Cassiopée » a été créée en 2000 en tant qu’annexe décentralisée du Foyer Départemental de l’Enfance du Maine et Loire conformément à la procédure prévue par le décret n° 95-185 du 14 février 1995. Sa capacité d’accueil est alors d’une quinzaine d’enfants de la naissance à 14 ans. Son implantation dans une zone géographique dépourvue de structure d’accueil pour enfants venait répondre à un besoin identifié sur le territoire.

Suite à un appel à projet visant à faire reprendre Cassiopée par une association de type loi de 1901 la  gestion en est confiée au 1er janvier 2002, à l’Association pour l’Action Préventive et l’Insertion de la Jeunesse (AAPIJ). Cassiopée est un établissement de l’association dont le nom est devenu APIJ prévention insertion.

Un projet d’augmentation de la capacité d’accueil de 15 à 25 places, avec création d’une pouponnière est porté par l’APIJ prévention insertion et reçoit un avis favorable du Comité Régional de l’Organisation Sanitaire et Sociale (CROSS) le 13 décembre 2001.

Après la réalisation de gros travaux de construction et la rénovation du bâti ancien, la MECS Cassiopée se présente au 1er septembre 2004 selon la configuration prévue et qui est toujours d’actualité, à savoir sur un site unique, une unité mixte «petite enfance » pour 12 enfants de la naissance à 6 ans laquelle comprend une pouponnière sociale, ainsi qu’une unité, également mixte, pour 13 enfants âgés de 6 à 14 ans.

Aujourd’hui Cassiopée comprend : 
– 2 pouponnières (TOM POUSS sur le site de Candé et À PETITS PAS sur le site de Cholet)
– 1 MECS (PÉGASE sur le site de Candé)